Je viens d’apprendre la mort d’un ami. Sylvain Cardinal. Un incendie. Je vous l’apprends à mon tour parce que ça me fait du bien. Même si ça peut paraitre… peu importe. C’est dur même s’il n’était pas un ami proche, même si ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu.
Miguel, un ami commun, a envoyé par courriel quelques photos de Sylvain à tous ses contacts, ceux qui le connaissaient, avec le titre : In Memoriam – Salut Cardinal… Rien d’autre. Je lui ai répondu à l’instant : j’ai bien compris? Il ma téléphoné en retour. Malgré les belles photos insérées dans le courriel, la voix de Miguel était nécessaire. Merci Miguel!
Sylvain, comme vous pouvez le voir sur les photos était un gars très jovial, un verbomoteur qui, contrairement à d’autres, était très agréable à suivre. J’ai trop de souvenirs de lui, de bribes éparses de rires en sa compagnie pour pouvoir bien les communiquer en détail. De toute manière, cela ne concerne que ses amis et sa famille, qui, tous ensemble, referont le puzzle de sa vie dimanche prochain.
Ma tête est pleine de sa personnalité enjouée tandis que ma peine tire de l’autre côté, comme si je ne voulais pas y croire. Je connais le deuil pour l’avoir déjà vécu sans vraiment le comprendre. Voudrais-je le comprendre un jour? Non. La rationalité est inopportune pour l’instant. Ce texte est un premier pas. La preuve que la vie continue…